Les chaînes dorées de mes colliers 
Les chaînes dorées de mes colliers
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Il me paraissait important d’apporter cette précision sur les chaînes que j’utilise pour mes colliers. Ici il sera question des chaînes dorées accompagnant notamment mes pendentifs en résine ainsi que les Vénus.
Bien entendu je ne fabrique pas mes propres chaînes, ce qui porterait le temps et le coût de mes créations artisanales sur des sommets stratosphériques. Je sais que beaucoup de clients aiment que leurs créateurs s’impliquent à fond dans le processus de création, ce qui est bien normal. C’est pourquoi je vais réaliser un autre article pour détailler le processus de création afin que mes clients puissent prendre connaissance du travail accompli.
Dans une volonté de transparence, je prends le parti de vous informer que je ne fabrique pas moi-même mes chaînes, bien qu’il puisse m’arriver d’y apporter des corrections, des améliorations ou des modifications en fonction des nécessités de mes projets et des idées créatives.
En tant que petite créatrice, je ne dispose pas de machineries d’usine capables de fondre et de façonner des chaînes… ce qui par définition ferait de mon entreprise une usine au rendement industriel. Ce que je ne suis pas.
Ne nous y trompons pas : c’est aussi le cas des autres créateurs qui appliquent des tarifs dans la même fourchette de prix que celle de mes créations, et cela concerne aussi les créations beaucoup plus onéreuses de certains de mes collègues.
Les chaînes de bijoux et de créations peuvent être fabriquées dans différents métaux, comme l'or, l'argent, le laiton, le titane, le cuivre, l'acier ou différents types d’alliages. Plusieurs métaux sont parfois utilisés pour obtenir un effet décoratif voulu. Les chaînes peuvent être fabriquées dans un métal et être plaquées avec un autre.
Les chaînes pour lesquelles j’ai opté pour des raisons de coût et d’esthétisme sont des chaînes dites « forçat ». Plus précisément des chaînes plates en acier inoxydable doré, de 45cm, en titane.
Ou le second modèle, en acier Inoxydable de 45cm (plus la languette d’accroche et d’ajustage de 5 cm) dans des tons dorés, résistants à la décoloration.
Dans la majorité de mes créations, les colliers arrivent à hauteur de la clavicule, comme exposé ci-dessus en photo.
Pour produire de telles chaînes, d’une si petite taille de maillons, il est nécessaire d’employer une machine de précision de production automatique : machines à cambrer, à souder et/ou à calibrer les chaînes. Des machines qui représentent un coût d’investissement de plusieurs dizaines de milliers d’euros… Pour se lancer dans la création de bijoux artisanaux, un tel investissement serait à la fois contreproductif et délirant sur le plan financier. Pour rentabiliser un tel achat, il faudrait produire dans une cadence d’usine industrielle, tout en appliquant des coûts exorbitants. Ce n’est pas viable, et ce n’est pas la démarche. Je n’ai pas l’intention de me spécialiser dans la production de chaînes.
J’ai opté pour une taille de maillon qui assure une certaine fluidité de la chaîne, là où des maillons plus petits auront tendance à rigidifier la chaîne.
Lorsque vous avez un créateur qui avance que ses chaînes sont « en or », vérifiez bien la présence du poinçon réglementaire sur le fermoir. De même qu’il convient de vous méfier du terme « or plaqué » ou « plaqué or » sur des pièces qui sont recouvertes d’un plaquage doré. Pour ma part j’utilise le terme « doré », car mes chaînes ont seulement l’aspect de l’or.
Le coût moyen d’une véritable chaîne en or d’apparence similaire à celle que j’utilise est entre 13 et 30 euros selon les grossistes. Soit la moitié ou presque du coût total des bijoux : un autoentrepreneur serait contraint de multiplier ce coût par 4 (minimum) pour rentabiliser le fait de vous la fournir avec sa création. Ce qui rend le coût de la chaîne en or bien supérieur au coût de la création artisanale produite par votre créateur. Dans pareil cas, le prix du bijou ne reflèterait donc plus le temps de création, l’idée ou l’investissement du créateur sur sa pièce, mais la tentative de se rentabiliser d’un accessoire trop onéreux.
Dans le cas où un créateur avancerait des prix bien inférieurs, c’est qu’il aurait alors un processus de création bien moins important, très peu couteux, avec un très faible investissement… ce qui laisse supposer qu’il ne créé pas lui-même ses pièces, ou qu’il travaille « au black » sans payer de charges, ou qu’il a recours à du « dropshipping » pour la totalité de sa pièce… ce qui peut constituer une pratique commerciale trompeuse s’il se présente comme créateur de bijoux artisanaux.
Et c’est justement pour m’impliquer à fond dans la création de mes pièces, que je ne fabrique pas moi-même mes chaînes ou que je n’ai pas recours à des chaînes en or.
En photo ci-dessus, il s'agit du Trèfle du Loup Poulpiket (à paraître bientôt dans la rubrique Forêt)
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